Rosenberg

Visa Recipient

  • ROSENBERG, Ludwig P A T
    Age 35 | Visa unnumbered

About the Individual

Ludwig ROSENBERG, also known as Bob ROGER, received a visa signed by Aristides de Sousa Mendes in Bordeaux on June 19, 1940.

He remained in France and was interned first at the Camp Spécial de Rassemblement in Bordeaux and then to Marseille, where he was rearrested. Later on he was sent to a prison in Algiers and murdered in the Holocaust in 1943.

  • Photo
  • Artifacts

Visa issued to Ludwig ROSENBERG in Bordeaux

Ludwig Rosenberg document

Certificate of good conduct issued to Ludwig ROSENBERG in internment camp in Bordeaux

  • Testimonial

Correspondence between Ludwig ROSENBERG and Vera LEVIN

LUDWIG TO VERA, Monday, 20 May 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Centre de Rassemblement des femmes, Velodrome d'Hiver, Paris 15e.

Ma petite chérie, en ce moment j'ai reçu ta carte du 16/5.  J'étais très nervös, j'avais depuis 4 jours pas de nouvelles de toi.  Aujourd'hui j'ai telegraphé à Georgette.  Je suis tranquille de savoir où tu te trouve.  Pourquoi tu m'a envoyé cette folle telegramm du 15/5?  Demain je t'enverrai un certificat de presence de moi.  As-tu besoin d'une convocation du consulat d'Equateur ou as-tu une telle du consulate U.S.A.  Je suis content, que tu va bien et que ton moral est si bon.  Quand sera-il possible pour Bi. de faire quelques choses pour toi?  As-tu reçu mon telegram du 15/5?  Je vais toujours bien, malgré le changement de la situation.  Je suis he[u]reux d'être à coté de toi mais je regrette, qu'il s'agit seulement de mon photo.  Je suis furieux, mais je t'aime quand même très fort.  Je te quitte pour aujourd'hui et je t'embrasse trentrement [sic] et avec tout mon coeur.  Ton Brob.  Bon courage et un bonjour.  Klaus.

LUDWIG TO VERA, Tuesday, 21 May 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Centre de Rassemblement des femmes, Velodrome d'Hiver, Paris 15e.

Ma petite Vera!  Aujourd'hui, j'ai une lettre de Georgette.  J'espère, tu es content.  C'est dommage, que tu es pas venu à Bordeaux quand je telegrapherais.  A partir de demain, à B. il y a les même affiches comme à Paris, mais je pense il est mieux, tu es à Bordeaux à cause de notre immigration.  Je voudrais bien écrire au Consul Weisenburg transmettre nos dossiers à Bordeaux, veut tu écrire a lui où moi où tu trouve mieux ton dossier reste à Paris?  Demain, je t'envoÿe mon certificat de présence du Centre ici par Exprèss, je crois, tu a besoin cette certificat.  Chérie, nous n'avons pas la veine en cette dure temps être ensemble, mais j'espère, tout va s'arranger.  Veralein, je t'aime beaucoup et avec tout mon coeur.  J'espère que la commission de criblage va vous visité [sic] bientôt et après tu sera ici très vite.  Pour aujourd'hui, mon amour mille baisers et iep iep ton Boby.

LUDWIG TO VERA, Thursday, 23 May 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Centre de Rassemblement des femmes, Velodrome d'Hiver, Paris 15e.

Ma chèr petite chérie!  Aujourd'hui j'ai reçu ta carte V du Dimanche et je suis heureux, que tu te porte bien.  C'est très bien, que tes camarades sont si agreables, que la n[o]uriture est très bonne et comme cela tu sera bientôt un bébé d'éléphant.  Chérie, je pense beaucoup à toi, non pas beaucoup, toujours et je desire nous serions déjà au U.S.A.  Oh-la-là, c'est dure de penser et d'écrire en français.  J'espère, que dans ta paille il ne se trouve pas tant de puis qu'ici.  Klaus fait la chasse chaque soir sur eux.  Je voudrais bien chasser les puis dans la paille (sur ta tête).  Quand tu trouve que tu es devenue trop grosse, je te donne le conseille de faire une "ronde" de six jours chaque matin avant le petit déjeuner, autrement mon petit souris sera bientôt un gros rat.  Ange, quand tu es libre, quand nous pouvons nous voir et aimer et baiser et bien parler.  Chérie, écris vite et bien.  Demain j'ai ecrirai à Bi.  Pour aujourd'hui mille baisers etc.  ton Broby.  Chérie Véra!  Comme j'ai un grand désir de vous, j'ai fait la demande auprès du directeur de la société des plus "belles filles du monde" de vous faire venir à Bordeaux bientôt. [...] Klaus  Ma chère Madame, J'espère que vous êtes en bonne santé, moi je me trouve ici par [...] et je crois de vous voir ici à bientôt.  Votre C. Lesser  Beaucoup saluts R. Ball

LUDWIG TO VERA, Sunday, 2 June 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Camp de Gurs, Basses-Pyrenées

Ma petite chérie Vera!  As tu reçu le petit coli?  Depuis 5 jours sans nouvelles de toi, tous les autre Boys ont presque chaque jour des lettres et cartes de leurs femmes!  Pourquoi tu n'écris pas?  J'espère, que tu [n']es pas malade, et les désagreables jours sont passé.  Hier j'ai une lettre de Bi., très aimable.  Je parle avec le Colonel, & J. quelque fois de toi, j'écris à Georgette et aujourd'hui à Weiserling.  J'espère, que tu peu être en quelques jours ici, chez moi, Bi. écrirai à que moi.  Si ça pas possible, j'ai la grande espérance sur J., qui es[t] très aimable, lui demande chaque jour à toi.  Chérie, tu es toujours chez moi et je regrette, tu as rien apprendre, autrement, tu étais venir à Bordeaux, le 15 Mai.  Cherie, Darling, petite souris, je t'aime beaucoup, mille baisers à bientôt toujours ton Boby.

LUDWIG TO VERA, Monday, 3 June 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Camp de Gurs, Basses-Pyrenées

Ma chère chérie Darling!  Cette après midi, je reçu 200 francs de toi.  Merci beaucoup.  Entre temps j'espère que tu as reçu le petit coli, expéditeur la mère de Klaus.  Je n'ai pas encore une réponse de Georgette sur le sujet de nos bagages.  Écris toi-même à elle, pour qu'elle envoie les bagages par petite vitesse à mon adresse.  Ne fait pas la demande de liberation seulement le transfère pour le centre d'embarquement des femmes, 35 cours du Médoc, à Bordeaux.  Demain, j'écrirai de nouveau à Bi. dans ce sens.  Je pense toujours à toi et je parle tout le temps de toi avec Klaus et sa soeur qui est aussi avec 15 autres dames chez nous.  Je suis très triste et très nervös.  J'ai toujours un cafard et je ne peu pas dormir.  Je fais tout mon possible pour toi, mais mes main[s] sont en chaines.  Depuis 3 semaines je n'ai pas sortie [du] camp.  J'ai comme chef beaucoup à faire.  J'espère avoir demain une lettre de toi.  Soyez tranquille, mon amour.  Mille baisers à bientôt ton Boby. Ma petite presque soeur je regrette beaucoup que vous n'avez pas encore réussie de venir ici.  J'espère de vous voir ici bientôt et d'être [gare?] avec vous et Bobby après ces événements.  Votre Klaus.

VERA TO LUDWIG, Thursday, 6 June 1940, sent from Camp de Gurs, Basses-Pyrenées, to 35 Cours du Médoc, Bordeaux

Mon cher Ludwig, hier j'ai reçu ta carte No. 7 & 8 et aujourd'hui encore rien.  Mon petit, ne te fâche-pas, mais je t'écris presque chaque jour, et si tu n'entend rien de moi c'est pas ma faute.  G. m'a écrit hier d'une façon très chic comme toujours et, elle aussi elle a reçu toutes mes lettres avec le télégr. à la fois.  Les bonnes choses de ton coli existent toujours et je les regarde très souvent avec fierté.  Le saucisson est une merveille et la confiture, chéri, -- chaque matin j'en prends un peu avec Helga qui est une très bonne camarade à moi.  Elle s'amuse sur moi parce que je rêve chaque nuit -- et en anglais -- et elle me disait que je rêve dans un bon anglais.  La raison:  Helga parle cette langue parfaitement -- et j'en profite!  Mon chéri, G. m'a dit que Bi fait tout son possible et qu'elle va t'envoyer nos valises.  Est-ce-que le Consulat A. a des vacances et est-ce que nos dossiers sont à B[ordeaux]?  J'ai pas de nouvelles de Wei, -- je lui avais écrit le 29 à peu près.  Où est-ce que [tu] vas mettre nos valises??  N'oublie pas à [sic] dire au Commandant Jaïs un bonjour de moi et mes meilleurs remerciements pour son intérêt qu'il m'éprouve.  Pour le Sergeant Tabuteau mes meilleurs salutations -- est-ce qu'il va toujours bien?  Mon Chéri, dors bien.  Je suis toujours avec toi et tout s'arrangera.  Ta Vera.  La demande pour me transférer est faite -- mais c'est que Bique puisse le faire!

LUDWIG TO VERA, Friday, 7 June 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Camp de Gurs, Basses-Pyrenées

Ma petite chérie Vera ange!  Ce matin, j'ai reçu ta carte I.  Depuis ta carte 6 du 27 Mai je n'ai pas des nouvelles de toi.  Tous les autres camarades ont des carten [sic] des dames tout les 2 jours.  Je comprend rien du tout.  Pourquoi n'as tu pas une convocation de W., je pensais tu avais une, c'est terrible!  Hier j'écrivai encore une fois à Bi. J'espère, cette fois, avec succès. Georgette m'a pas répondu.  J'ai grand souci pour notre bagage.  J'ai beaucoup de frais à cause des Porte Linge etc. mais je n'ai pas besoin d'argent, parce que je gagne un petit peu.  As-tu reçu ma [sic] coli, était-il [...], as-tu besoin encore quelques choses?  Cable vite.  Ici nous avons 19 dames, la chefresse [sic] est Mme Weiss.  Elle est très gentille et moi toujours correct.  Pas de peur tu connais ton Brob, n'est-ce pas?  Chérie, le père de Mlle Joseph je connais bien, il est un camarade de Rudolf Nelson, brave type.  Dépêche-toi parler avec ton commandant ou la chefresse d'ilôt.  Hier est arrivé une dame de Gurs ici d'ilôt i, une vielle, Mme Mannheim, elle a le visa pour U.S.A.  Viens-vite chérie, je t'aime beaucoup, ma petite, courage et de[xxx] vous plus forte, fait tes demarches.  Toujours, ton Boby.

VERA TO LUDWIG, Saturday, 8 June 1940, sent from Camp de Gurs, Basses-Pyrenées, to 35 Cours du Médoc, Bordeaux

Mon petit choux, Tu m'as envoyé hier un télégramme et je suis triste parce que tu as l'idée que je t'ai oublié.  Mais non mon petit Böbblein, je t'oublie pas -- au contraire je t'envoie mes nouvelles si souvent que possible et j'ai fait tout ce que tu m'as demandé.  Tout de suite après ton cable je t'ai envoyé une réponse par télégramme pour te calmer -- est-ce que cette carte arrive plus vite que mon cable de hier?  Chéri, je sais réellement pas ce que je te dois dire -- je compte avec Bi et avec Georgette qui va t'envoyer toutes les valises.  Mon petit, mets les bagages à un endroit où ils sont bien conservées parce que pour les fourrures les mites sont trop dangereuses -- même si nous avons quelque chose à payer.  Je voudrais bien payer. Alors cher Bob, c'est tout pour le moment.  J'attends toujours des nouvelles et la convocation de Wei.  Est-ce que notre dossier est à Bordeaux?  Avec mes baisers les plus forts et mes meilleurs salutations pour ton Commandant et ton Sergeant Tabuteau ta souris Vera.

LUDWIG TO VERA, Sunday, 9 June 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Camp de Gurs, Basses-Pyrenées

Ma chère chérie chienne!  Vera, aujourd'hui j'ai reçu carte du 28/5 et lettre de 30/5 avec la belle [...].  Si je suis aussi heureux, je lis entre les lignes, et je suis très très triste.  Je t'[...] que tu as une bonne moral et humor, mais je suis tranquille, si tu es ici.  Chérie, as-tu pas reçu mon coli et cable?  Bid. m'a répondu en m'informant qu'il a fait encore une démarche au Ministère de l'Intérieur et que le commandement sera avisé.  Je manque encore de nouvelles de Georgette. Je ne sais pas donc ce que sera avec nos bagages.  Je te prie d'écrire à Weis. par exprès car il ne ma pas encore répondu à ma lettre anglais, écris aussi à sa secrétaire pour la prier d'envoyer tout de suite nos dossier à Bordeaux.  Il n['est] pas necéssaire de faire renouveler nos Affidavits.  Rien de nouveau d'ici. Les temps sont terribles.  Chérie, je t'aime mieux que d'avance et je regrette beaucoup, que je ne peux pas t'aider.  Je fais tout mon possible.  J'ai parlé avec J. & T.  En ce moment, ils [ne] peuvent rien faire.  Mais aie confiance, je conte sur Bid. et un petit peu sur ta [sic] intelligence.  Parle avec ton commandant.  N'aie pas peur, il ne te mangera pas.  Courage, chérie, tu n'es pas bête.  J'espère toujours te voir ici bientôt.  J'embrasse toi [sic] mille fois, chérie, chérie, chérie, mon amour, mille baisers.  Vera ton Boby.  Klaus [...].

VERA TO LUDWIG, Tuesday, 11 June 1940, sent from Camp de Gurs, Basses-Pyrenées, to 35 Cours du Médoc, Bordeaux

Mon petit choux, C'est maintenant à peu près la cent et unième fois que je t'écris la même chose dans toutes mes cartes. Premièrement merci pour carte 8 & 9 et après merci encore pour le [...] coli qui était mignon et qui existe encore.  Mon chéri, c'est impossible pour moi de faire mon transfert d'ici et j'ai fait toutes les démarches possibles!  J'ai télégrafié encore à Bi et à Wei et à Georg. -- et c'est seulement le Ministère de l'Int. qui peut donner l'ordre!  Alors tu vois que tout mon possible est fait et que c'est pas du tout moi qui est paresseuse -- tout dépend de Bi!!  Naturellement j'ai fait une demande au Commandant, mais, comme il y a ici des cas beaucoup plus urgents (les dames qui ont déjà leurs visas!) je pense que attendre la réponse sur ma demande et l'ordre du Min. de l'I. Petit Brob, on peut actuellement envoyer 2 cartes et une lettre par semaine.  Alors, ne sois pas triste si je t'écris des fois seulement 2 cartes parce que j'ai quelquefois aussi besoin d'écrire des lettes importantes.  Le dessin était jolie, hein, oui mon chéri je voulais te faire rappeler à moi -- et le numéro de cette carte est V(2).  J'ai alors déjà écrit 15 cartes depuis que je suis ici.  Georgette va t'envoyer toutes nos bagages.  Je te prie de les mettre chez quelqu'un qui est honnête -- parce que je ne veux pas perdre mes fourrures ni les autres choses!!  En ce moment j'ai fait de la mousse au chocolat et tout le monde en est très content.  Lore veut te dire encore un bonjour.  Alors, [...], sois pas triste -- autrement je ne ferais plus iep. iep.  Mes tendresses et mille baisers pour toi et Heraus ta chienne Vrera.  Chers Bobby et Paul, nous avons fait de notre coté tous pour venir à Bordeaux, mais cela semble assez difficile surtout comme il y a ici des cas bien plus urgents que nous.  Un bonjour de camp à camp votre Lore.

LUDWIG TO VERA, Sunday, 16 June 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Camp de Gurs, Basses-Pyrenées

Ma pauvre petite chérie!  Ce matin j'ai reçu ta carte V et je suis heureux avec tes nouvelles.  Les temps sont très très triste.  Tout est malheureux, et je peu rien faire.  Aujourd'hui je parlais avec Mister Butler, Attaché U.S.A. il me dit, il croit Missis [sic] Fuller est à Bordeaux Hôtel Splendide.  Veux tu écrire a-t-elle.  Gaumett est aussi à Bordeaux et Wei. pas encore.  As-tu des nouvelles de Georgette et Bid., moi, non.  Ecris seulement une carte à moi et utilise les autres pour tes relations. Quelque fois envoys-moi une cable.  Demain, je t'enverrais une petite [sic] coli-amour.  En cette [sic] temps, je suis heureux de te savoir à Gurs, à l'abri, mais tout [de] même je te préfér[er]ais ici avec moi. Nous avons maintenant 28 femmes ici et seulement 4 avec visa.  Rien à faire ici pour toi.  J'ai taché tout le possible et je ne peu[x] plus que compte[r] avec [sic] ta [sic] intelligence.  J'ai beaucoup les collère[s] et des cafards si je vois les bébés et [...] femmes ici.  Mme Stern et fille, Lesser, Bernfeld sont aussi ici.  Tu peu écrire toujours un bonjour à moi avec des cartes des dames Bernstein, Malher, Dr. Zingermann, Ostrotzki, Ball, Schwab, Blumenthal etc. tu comprends?  J'ai toujours des nouvelles et [tu] peu écrire des carte[s] à tes relations.  Les valises [ne] sont pas encore arrivé, très très triste.  Chérie, amour, je pense toujours à toi.  Je suis toujours chez toi et j'ai un seul [désir], de pouvoir bientôt partir avec ma Vera.  J'embrasse toi [sic] mille fois mille baisers mon amour ton Boby.

LUDWIG TO VERA, Tuesday, 18 June 1940, sent from 35 Cours du Médoc, Bordeaux to Camp de Gurs, Basses-Pyrenées

Ma petite Veralein!  Les temps sont très dure et triste. Depuis 3 semaines je ne suis pas sortie [sic].  On n'a pas le droit aller au consul etc. et pour ça on [ne] peu rien faire.  Si tu sait je voulais bien toujours visité [sic] Biarritz, Hendaye, c'est bien possible que je fais cette [sic] voyage avec des boys en quelques jours, et je crois, je te peu visiter.  J'ai déjà de la joie, en espérant d'avoir [sic] bientôt des beau[x] jours avec toi à San Sebastian.  Chérie, je rêve des beau[x] jours.  Mon Trésor, je t'aime beaucoup, je voudrais bien t'embrasser et aimer & baiser etc. Chérie-Vera, j'ai beaucoup [de] travaille ici, plus que avant et pour ça, je pense moins et les temps passes.  Heureusement.  Ecris tout de suit au Consulat U.S.A. à Bordeaux à Monsieur Gannett, il t'envoye une convocation.  Wei est encore à Paris, mais on attend lui aussi ici, quelqu'un m'a dit ça. As-tu des nouvelles de Georgette, où est-elle?  Chérie-amour, j'ai faim à toi.  Je suis toujours chez toi et j'ai un peu confiance à tout.  Notre temps au U.S.A. viendra, un peu courage, ma Vera.  ton Bröbbelein